mardi 3 février 2009

ORIENTATION BUDGETAIRE 2009

AVERTISSEMENT : certains passages de cet article pourraient heurter la sensibilité des forces dites "progressistes" de METZ. Ceci étant précisé, j'assume mes banderilles en réponse à l'arrogance et la bêtise de la gauche locale.
La séance du conseil municipal du 28 janvier 2009 sur le débat d’orientation budgétaire a été l’occasion pour la nouvelle municipalité de dispenser un cours d’entortillage d’une bien piètre qualité.
Les incantations approximatives du GRO-GNARD sur les bienfaits de l’augmentation de l’impôt local et les divagations de quelques gouailleurs social–révolutionnaires allaient faire tomber le masque de cette nouvelle équipe.

Les arguties du Maire pour augmenter notre imposition locale sont les suivantes :
-Parce que METZ a les taux les plus bas des grandes villes de France
-Pour se créer une possibilité de marge de manœuvre
-Parce que la ville craint de voir baisser les dotations de l’Etat
-Parce que METZ pourrait perdre 1.100 habitants
-Pour répondre à la « relative passivité en matière d’investissement de l’équipe précédente »
-Parce que les parkings souterrains rapportent moins que les horodateurs
-Parce que les 45M€ de la vente partielle de l’UEM ne sont pas considérés comme une recette de fonctionnement.

Visiblement cette augmentation moyenne de 5,5% se base plus sur des hypothèses que sur des faits averés. Sûr que les messins regrettent déjà la fiche d'imposition 2008. L’opposition municipale avait de devoir de réagir, de rétablir les vérités et de défendre les intérêts messins. Elle l’a fait avec dignité et bon sens.


Dès lors, le fleuret moucheté qui prévalait aux séances du conseil laissa place aux tirs imprécis des snippers aveuglés de la majorité.
Anne FRITSCH-RENARD : « Taxer plus lourdement les propriétaires que les locataires, c’est un choix politique » difficile à accepter d’une équipe qui veut promouvoir l’accession à la propriété !!
Richard LOGIER : « Nous présentons un budget vraiment de gauche »…mais de quelle gauche parle t’on ? la gauche du candidat GROS désormais PINOCCHIO qui s’engageait, face caméra, à ne pas augmenter les impôts ?
Christine PALLEZ : « Si vous pensez que l’investissement c’est faire des places nous avons pour notre part l’intention de nous occuper des messins » soit il s’agit de mauvaise foi (pour seul exemple le centre Pompidou) soit d’amnésie…dans les deux cas, c’est dangereux pour METZ.
Pierre GANDAR : «nous n’avons pas été élus sur des promesses, mais sur des idées et des valeurs» pourtant vous avez fait des promesses aux messins…et il est temps de les assumer !
Antoine FONTE : « nous sortons enfin du brouillard et de l’opacité d’une gestion sans anticipation » ...certains de vos adminitrés pensent jutement l'inverse !
Jacques MARECHAL : « A quand une ardoise géante devant l’hôtel de ville qui dirait aux messins combien l’Etat leur doit ? »…et à quand une ardoise géante devant l’hôtel de ville pour dire au messins toutes les nouvelles dépenses de la municipalité ?
Harcène LEKADIR : « vous voulez faire de METZ une sorte de Paradis fiscal » « vous êtes tous des sarkozystes primaires ici »…Le ridicule ne tue plus…mais il est content, on parle de lui ! .


Le Conte des Milles et une nuit Blanches version 2008 semble fini… plus de lampe d’Aladin mais des urnes qui ont laissé sortir un mauvais génie dissipateur et plus clientéliste que gestionnaire averti.

La situation économique des messins doit rester une priorité.


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3 commentaires:

PAUL Emmanuel a dit…

J'imginais bien que cet article n'allait pas vous laisser indifférent. Devant les premières réactions qui n'ont pas manqué ce matin je tiens simplement à préciser (san rien y enlever!) la définition du GROGNARD.
Selon le petit Larousse illustré: n.m. 1. MIL. soldat de la vieille garde e Napoléon 1er - 2. militant de longue date dun mouvment politique, qui défend les principes avec intransigeance.
Enfin, si vous aviez encore des doutes sur PINOCCHIO, une marionnette dont le nez s'allonge à chaque mensonge, je vous laisse relire le roman écrit en 1883 par l'écrivain italien Carlo COLLODI.

A bientôt,

Anonyme a dit…

...l'histoire du malheureux Pinocchio finit bien.. non ?Ce conte immortel et universel
parle peut être d'un pantin qui devient tout de même humain et sort en héro glorieux vainqueur et attendrissant de son histoire.Les moqueries humiliantes subies n'auront pas atteint son âme généreuse. le chemin poursuivit même semé d'embûches l'aura tout de même amené à la victoire.

Nous resterons donc confiants et optimistes sur le programme socialiste de Monsieur GROS même si (nous)nous pouvons comprendre parfois vos rancoeurs !

A bon entendeur !

Anonyme a dit…

"j'imaginais bien que cet article n'allait pas vous laisser indifférent" lol 1 commentaire en 6 mois !
tout ça c'est du pipo : l'opposition messine vote pratiquement toutes les motions au conseil municipal.