AVERTISSEMENT : certains passages de cet article pourraient heurter la sensibilité des forces dites "progressistes" de METZ. Ceci étant précisé, j'assume mes banderilles en réponse à l'arrogance et la bêtise de la gauche locale.
La séance du conseil municipal du 28 janvier 2009 sur le débat d’orientation budgétaire a été l’occasion pour la nouvelle municipalité de dispenser un cours d’entortillage d’une bien piètre qualité.
Les incantations approximatives du GRO-GNARD sur les bienfaits de l’augmentation de l’impôt local et les divagations de quelques gouailleurs social–révolutionnaires allaient faire tomber le masque de cette nouvelle équipe.
Les arguties du Maire pour augmenter notre imposition locale sont les suivantes :
-Parce que METZ a les taux les plus bas des grandes villes de France
-Pour se créer une possibilité de marge de manœuvre
-Parce que la ville craint de voir baisser les dotations de l’Etat
-Parce que METZ pourrait perdre 1.100 habitants
-Pour répondre à la « relative passivité en matière d’investissement de l’équipe précédente »
-Parce que les parkings souterrains rapportent moins que les horodateurs
-Parce que les 45M€ de la vente partielle de l’UEM ne sont pas considérés comme une recette de fonctionnement.
Visiblement cette augmentation moyenne de 5,5% se base plus sur des hypothèses que sur des faits averés. Sûr que les messins regrettent déjà la fiche d'imposition 2008. L’opposition municipale avait de devoir de réagir, de rétablir les vérités et de défendre les intérêts messins. Elle l’a fait avec dignité et bon sens.
Dès lors, le fleuret moucheté qui prévalait aux séances du conseil laissa place aux tirs imprécis des snippers aveuglés de la majorité.
Anne FRITSCH-RENARD : «
Taxer plus lourdement les propriétaires que les locataires, c’est un choix politique » difficile à accepter d’une équipe qui veut promouvoir l’accession à la propriété !!
Richard LOGIER : «
Nous présentons un budget vraiment de gauche »…mais de quelle gauche parle t’on ? la gauche du candidat GROS désormais
PINOCCHIO qui s’engageait, face caméra, à ne pas augmenter les impôts ?
Christine PALLEZ : «
Si vous pensez que l’investissement c’est faire des places nous avons pour notre part l’intention de nous occuper des messins » soit il s’agit de mauvaise foi (pour seul exemple le centre Pompidou) soit d’amnésie…dans les deux cas, c’est dangereux pour METZ.
Pierre GANDAR : «
nous n’avons pas été élus sur des promesses, mais sur des idées et des valeurs» pourtant vous avez fait des promesses aux messins…et il est temps de les assumer !
Antoine FONTE : «
nous sortons enfin du brouillard et de l’opacité d’une gestion sans anticipation » ...certains de vos adminitrés pensent jutement l'inverse !
Jacques MARECHAL : «
A quand une ardoise géante devant l’hôtel de ville qui dirait aux messins combien l’Etat leur doit ? »…et à quand une ardoise géante devant l’hôtel de ville pour dire au messins toutes les nouvelles dépenses de la municipalité ?
Harcène LEKADIR : «
vous voulez faire de METZ une sorte de Paradis fiscal » «
vous êtes tous des sarkozystes primaires ici »…Le ridicule ne tue plus…mais il est content, on parle de lui ! .
Le Conte des Milles et une nuit Blanches version 2008 semble fini… plus de lampe d’Aladin mais des urnes qui ont laissé sortir un mauvais génie dissipateur et plus clientéliste que gestionnaire averti.La situation économique des messins doit rester une priorité.
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